Au Canada, ce ne sont pas les options qui manquent lorsqu’il s’agit d’épargner et d’investir. Bien qu’il soit bon d’avoir des choix, un trop grand nombre d’options peut susciter de la confusion. Nous avons donc dressé une liste de points à envisager pour choisir un conseiller-robot canadien.
1. N’accordez pas trop vite votre confiance.
En premier lieu, il faut choisir un conseiller-robot qui vous inspire confiance, chose qui n’est pas nécessairement facile. Comme ce type de service en est à ses balbutiements, la feuille de route des conseillers-robots est relativement courte. Demandez aux gens de votre entourage s’ils connaissent le service que vous envisagez et dans l’affirmative, s’ils l’estiment digne de confiance. De plus, procédez aux mêmes vérifications que pour tout autre achat : visitez le site Web, téléphonez et posez des questions à propos des services offerts, puis effectuez une recherche en comparant l’offre à celle de concurrents, ainsi que les frais exigés par chacun.
2. Toc, toc. Il y a quelqu’un?
Dans les faits, les conseillers-robots sont exploités par des humains, et non par des robots. Il est donc très important de pouvoir communiquer avec ces personnes au besoin. Vérifiez quand il vous serait possible de contacter ces personnes par téléphone, par courriel ou par clavardage. Les conseillers-robots conviennent aux investisseurs qui souhaitent mettre la gestion de leur argent entre les mains d’un professionnel avec qui ils pourront communiquer s’il y a lieu. Si vous téléphonez durant les heures d’ouverture normales et qu’il n’y a aucune réponse, c’est mauvais signe. Aucun message vocal donnant des directives claires quant au moment où on vous rappellera ne s’enclenche? Encore pire. Si vous téléphonez en dehors des heures d’ouverture ou lors d’un jour férié, vous devriez pouvoir laisser un message et vous attendre à ce que l’on communique avec vous le jour ouvrable suivant. Retourner votre appel devrait être leur principale priorité. Si plusieurs jours s’écoulent avant que vous receviez une réponse à vos questions, imaginez combien de temps il vous faudra pour récupérer votre argent si vous fermez votre compte. Évaluez toujours l’accessibilité des gens qui exploitent les conseillers-robots que vous envisagez d’utiliser.
3. Quels sont les titres et quelle est l’expérience des personnes qui vous assistent?
C’est de votre argent durement gagné qu’il s’agit. Il ne suffit pas que quelqu’un réponde à votre appel, à votre courriel ou à votre demande de clavardage. Évaluez l’étendue des connaissances des personnes qui vous assistent en matière de placement et de gestion de portefeuille. La personne avec laquelle vous discutez est-elle un gestionnaire de portefeuille accrédité ou simplement un professionnel de la vente? (Ce que vous voulez, c’est faire affaire avec une entreprise de gestion de portefeuille qui interagit par l’intermédiaire d’un conseiller-robot.)
Si la personne avec laquelle vous discutez est effectivement un gestionnaire de portefeuille accrédité, vérifiez s’il s’agit d’un représentant-conseil, d’un représentant-conseil associé ou d’un professionnel enregistré. (Votre question l’impressionnera et elle se fera un plaisir de vous expliquer la différence entre ces deux rôles.) Demandez-lui des précisions quant à l’expérience professionnelle que possèdent les membres de l’équipe. Vous pourrez ainsi déterminer si vous avez affaire à un professionnel ayant une grande expérience de la gestion de patrimoine au Canada.
Voyez si le professionnel détient le titre d’analyste financier agréé (en anglais, Chartered Financial Analyst ou CFA) ou encore celui de gestionnaire de placements agréé (CIMMC), puisque ces titres attestent de la rigueur de sa formation et de l’ampleur de son expertise.
4. Posez de nombreuses questions.
Si vous avez trouvé une entreprise qui vous inspire confiance, et que vous avez réussi à joindre un professionnel et êtes satisfait de ses compétences et de son expérience, il est temps de vous amuser un peu à ses dépens. Posez quelques questions (ou posez-en 20). Demandez que l’on vous explique en quoi consiste un conseiller-robot et comment ce service fonctionne. Posez une question potentiellement embarrassante, comme « à quand remonte la dernière réunion de votre comité de placement? ». Vous saurez ainsi si l’entreprise tient régulièrement de telles réunions pour discuter de la conjoncture économique et du rendement des marchés financiers afin de s’assurer de fournir des conseils avisés aux clients. Vous pourriez également poser des questions techniques au sujet de leurs modèles de répartition de l’actif, de leur processus de placement et de leur stratégie en matière de rééquilibrage. Vous ignorez à quoi ces questions renvoient? Peu importe. En utilisant le service d’un conseiller-robot, vous payez un spécialiste afin de bénéficier de son expertise. Insistez pour que l’on vous informe de TOUS les frais, surtout les frais cachés, qui pourraient vous être imputés. Si vous ressentez un malaise à poser une question sur les frais cachés, imaginez l’inconfort de la personne qui devra vous répondre.
5. Vous êtes convaincu?
Un conseiller-robot peut-il vous séduire? Mais oui! Il est important que vous sentiez qu’un conseiller-robot comprend votre situation et vos objectifs avant que vous ne lui confiiez votre argent. Et, selon nous, il existe deux manières de le vérifier.
Premièrement, à la lumière du contrôle diligent que vous avez effectué, êtes-vous conquis? L’offre présentée doit être impossible à refuser. Différents portefeuilles qui cadrent avec vos principaux critères vous ont-ils été présentés? Assurez-vous que les frais applicables sont bas, faciles à comprendre et transparents. La tarification de RBC Investi-Clic est simple: frais annuels fixes de 0,5 % + les ratios de frais de gestion (RFG).
Deuxièmement? Demandez-leur pourquoi vous devriez leur accorder le privilège de gérer votre argent.
Si la réponse vous convainc, il s’agit du bon conseiller-robot pour vous.